Parthénogenèse.

Scorpions parthénogénétique.

Ananteris coinaui.

Centruroides gracilis

Liocheles australasiae.

Hottentotta hottentotta.
Hottentotta caboverdensis.

Tityus serrulatus.
Tityus uruguayensis.
Tityus columbianus.
Tityus metuendus.
Tityus stigmurus.
Tityus trivittatus.

Lorsque la parthénogenèse est normale, elle peut être obligatoire ou facultative. Si elle est obligatoire, elle peut être : 1° constante ou complète, c'est-à-dire que chaque génération est parthénogénétique ; 2° cyclique, comme chez les aphidiens (famille des pucerons), où des générations parthénogénétiques alternent avec des générations avec fécondation. Si elle est facultative, comme chez les abeilles, un œuf peut soit être fécondé, soit se développer parthénogénétiquement.

La parthénogenèse produisant seulement des femelles (thélytoquie) est de loin la forme la plus fréquente ; elle conduit à des espèces sans mâle, ou à mâles très rares (spanandrie). La parthénogenèse donnant naissance à des produits mâles (arrhénotoquie) se produit chez les abeilles : les mâles résultent d'une parthénogenèse (haploïde), et les femelles d'une fécondation normale. La parthénogenèse peut enfin donner des mâles et des femelles (deutérotoquie ou amphitoquie). Selon les cas, l'individu issu d'une parthénogenèse est haploïde, diploïde ou même polyploïde.

La parthénogenèse est très répandue chez les insectes et bien connue chez les crustacés (Artemia salina). Les lézards comportent de nombreuses espèces composées uniquement de femelles parthénogénétiques (Chlamydophorus). La parthénogenèse est exceptionnelle chez les mammifères, et l'embryon avorte alors dès les tout premiers stades. Aux frontières de la parthénogenèse se situe la mérospermie des nématodes, où le gamète mâle pénètre dans l'ovule, qu'il active, puis dégénère sans s'être uni au noyau femelle.

La parthénogenèse expérimentale peut obtenir des effets inconnus dans la nature, tels que l'androgenèse.